dimanche 17 octobre 2010

Fin d'une première étape: la Méditerranée!

Oyez oyez chers lecteurs !

Après quelques mois d’absence, nous revoilà pour vous conter les aventures de Léo, Cerise et Jo : il y a de tout, des déboires, du bonheur, de l’amour, des paysages enchanteurs, des couchers de soleil à n’en plus finir, en un mot, de la vie !!!

Nous vous avions laissés le long des côtes de l’Adriatique et nous revoilà aux portes de l’Atlantique. Comment vous résumer en quelques mots tant d’émotion, tant d’histoire ?

Que retenir entre Otok Kolocep (Croatie) et Sotogrande (Espagne, 5 milles de Gibraltar) où nous sommes aujourd'hui ?

- D’abord la rencontre inattendue avec le Ciliam, scintillant sous le soleil couchant!! Le Catamaran de 30 mètres à bord duquel mon frère Erwann a silloné toutes les mers du globe! Soirée bien arrosée avec Yann l’ « ingénieur » du bord, Rahan pour les intimes.

Fin de soirée dans la cale moteur, à moitié inondée d’huile et d’eau… du bonheur ! d’où un séjour forcé de 10 jours à Dubrovnik pour réparer l’inverseur du moteur babord et mettre fin à diverses fuites d’eau et d’huile.

- Arrivée de Big Mama sur le chantier à Dubrovnik (à Gruz plus exactement) pour remonter le moral des marins et enlever le moussaillon Léo, après quelques jours de navigation dans les surprenantes, magnifiques et sauvages îles croates.

Pour voir les photos: Otok Kolocep - Uvala Lopud - Gruz et Gruz - Otok Kolocep - Sipanska Luka.

- L’aventure se poursuit pour un trip amoureux vers l’enchanteresse ile de Mjet avec son lac salé, son parc naturel extraordinaire que nous avons arpenté à vélo.

Puis Korcula, la ville antique aux supermarchés tops moumoutes, où nous avons dévalisé les stands de viandes et produits frais… sauf que, sous un soleil tapant et une température qui fait rêver plus d’un vacancier parisien, notre destrier (notre annexe avec moteur 5 CV) ne voulait plus démarrer. Les steaks commençant à griller et Balboa étant à quelques milles de nous (3 heures à la rame, sauf courants contraires), nous fûmes contrains de requérir l’aide d’un couple croate pour qu’ils nous remorquassent jusqu’au bateau. Peu conscients de la force de leur moteur, l’annexe (et nous !) volions derrière eux et nous manquâmes à diverses reprises de passer à l’eau. Rassurez vous, l’aventure se termina autour d’un verre.

Pour voir nos photos: cliquez ici.

- Après une dernière escale croate à Lastovo, nous repartîmes de bon matin pour une traversée express de la mer Adriatique pour rejoindre la terre des grands héros antiques, vous l’avez deviné : la Grèce. Cap donc sur Corfou.

La mer est forte, le vent nous porte de toute sa puissance, Balboa enchaîne les milles sous le regard serein de son capitaine.

Après 24 heures à nos côtés, le vent nous abandonne à la sortie de l’Adriatique et nos deux moteurs prennent le relais pour nous pousser vers d’autres horizons. Et c’est là que, à mille milles de toute terre, Ô rage! Ô désespoir! une immonde, lâche et détestable mare d’huile fut découverte au fond de la cale moteur. Le mécanicien de Dubrovnik fut traité de noms qui ne peuvent apparaître sur ce blog. Décision fut prise de poursuivre vers Corfou avec un seul moteur. Moyenne sur les 24 heures suivantes : 3 nœuds… nous eûmes le temps d’apprécier le paysage jusqu’à Corfou où nous arrivâmes aux premières lueurs du jour.